Bac à sable
- perrotte2
- 5 juin
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L'autre jour, j'étais au parc, deux enfants jouaient sur un bac à sable. L'opération consistait à remplir un camion-poubelle, visiblement considéré comme un camion benne, à l'aide de deux poubelles, visiblement des chargeurs ou des mini-pelles, afin de constituer un tas de sable à l'autre bout du bac. Les rôles furent instinctivement répartis, et même s'ils étaient parfois échangés, ce qui donnait l'occasion d'une optimisation. Les améliorations (et l'ennui...) dégagèrent du temps pour de nouvelles opérations, etc.
On pourrait filer cet exemple ad libitum.
Techniquement, le bac à sable constitue une réduction de la zone d'opération et rassemble tous les opérateurs d'une action collective, d'abord pour les exercer, notamment à la composante de coordination mais également pour voir où s'insère leur action, avoir une vision des contraintes et des opportunités, etc .
C'est donc un jeu de plateau, un jeu de rôle, voire un théâtre.
Dans les unités militaires, un bac à sable est réellement un bac à sable, où les mouvements de terrain et les unités sont représentées.
Sans rentrer dans le détail, on voit que l'outil permet un travail dont les fruits sont nombreux et divers.
Avant de laisser cet outil à votre méditation, voici l'anecdote qui m'a conduit à cette publication.
J'ai suggéré l'autre jour à un client de "jouer" la transformation que son entreprise déployait. Je me suis aperçu qu'il n'avait pas, par d'autres moyens, découvert les cloisons invisibles, culturelles, psychologiques, qui génait son action, ni inventorié un certain nombre d'impératifs ou d'opportunités à la fois techniques et organisationnelles...

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